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Historique

 I - De 1821 à 1868 : création de l'orphelinat Saint-Joseph

L’œuvre de l’orphelinat Saint-Joseph est une création conjointe du Bureau de Charité et des Dames de Charité de la Ville de Metz. Les Filles de la Charité de Saint-Vincent-de-Paul, déjà présentes aux Récollets, sont chargées du service intérieur de l’orphelinat dont les locaux rue Marchant ont été financés par appel à la charité publique et grâce au secours de la ville de Metz. La donation des locaux à l’œuvre est subordonnée à la reconnaissance d'utilité publique. Dans cette perspective, elle a fait l’objet d’une délibération municipale favorable. L'Œuvre obtint la reconnaissance d'utilité publique par décret impérial.

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1821 - 1829 : création par le Bureau de Charité de la Ville de Metz d’une maison pour l’accueil et l’hébergement d’orphelines, reprise un peu plus tard par les Dames de Charité de Metz

1858-1859 : afin d'établir l’œuvre dans de nouveaux locaux, le conseil des Dames de Charité mandate le directeur, l'abbé Braye, à acheter pour le compte de l’œuvre la propriété de la rue Marchant pour la somme de 137 600,00 francs. La somme étant importante, le Conseil décide d’un appel à de généreux donateurs pour la fondation de lits et à la charité publique.

Dans un courrier au maire de Metz, le 25 juillet 1859, le directeur de l’Œuvre, l’Abbé Braye, sollicite un secours pour acquérir la propriété rue Marchant, et y entretenir les orphelines quand elles y seront. La Compagnie des Filles de la Charité de Saint-Vincent-de-Paul administre cette maison.

26 janvier 1867 : enquête publique pour la reconnaissance légale de l’œuvre des Orphelines de Saint-Joseph établie rue Marchant, n°6 et 8. Les statuts de « l’Œuvre de l’Orphelinat Saint-Joseph » sont présentés par son directeur.

10 Août 1867 : Donation faite par Charles Louis Victor Braye, chanoine titulaire de la Cathédrale de Metz, directeur de l’œuvre des Orphelines de St-Joseph, à l’établissement de l’œuvre de l’Orphelinat de St-Joseph, suivant acte passé devant Maitre Choné d’une maison sise à Metz rue Marchant n°6, 8. 10, 12 et 12 bis aboutissant sur la rue St Ferroy. La donation deviendra effective à partir de la publication du décret de reconnaissance d'utilité publique de l'œuvre.

Le lecteur doit prendre ici en compte le fait que, à cette époque, les femmes françaises n'avaient pas légalement le droit de signer des actes ou d'ester en justice. Aussi,  Charles Louis Victor Braye, directeur de l'Œuvre, acte au nom des dames de Charité qui ont récolté les fonds et non comme représentant de l'Évêché. Le lecteur devra se souvenir que les biens immobiliers ont été acquis grâce aux dons privés et non par les fonds de l'Église.

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