Historique
29 novembre 2007
Après avoir obtenu le titre de propriétaire des bâtiments de la rue Marchant, avec l'intervention complice du représentant de l'association de l'orphelinat Saint-Joseph et de l'Évêché de Metz, Caritas Moselle informe l’association Carrefour qu’elle devra désormais s’acquitter d’un loyer et charges de 239.372,64 € par an pour continuer à occuper les locaux de l'ancien orphelinat.
Une alternative serait le rachat à hauteur de 3.100.000€ des bâtiments que Carrefour transforme et entretient depuis 1977. Cette année-là, en succédant à l’orphelinat Saint-Joseph, l’association Carrefour reprenait l’objet social de la fondation ainsi que toutes les obligations qui y étaient liées. Carrefour assure encore à ce jour la continuité de l’œuvre…
Et Caritas Moselle est arrivée
Survivante de l'annexion allemande, Caritas Moselle est une Fédération diocésaine d'œuvres de charité, organe de concertation, de collaboration, de représentation, d’informations et d’entraide pour ses adhérents. Elle n’exerce aucune action ou service directs en faveur du public ou d’usagers, à l’exception du vestiaire Boulevard Paixhans. Elle ne doit pas être confondue avec l'organisation Caritas International dont le Secours catholique est la branche nationale.
2007. Un état de crise a été provoqué entre l'association Caritas et l'association Carrefour. En complète rupture avec les volontés écrites des fondateurs de l'œuvre de l'orphelinat Saint-Joseph, son patrimoine, géré et entretenu par Carrefour depuis des décennies, a été indûment dévolu à Caritas.
De ce fait, Caritas, persuadée de son bon droit de nouveau propriétaire des locaux de la rue Marchant, place Carrefour devant une alternative:
soit la contrepartie d’un loyer et charges de 239.372,64 €.
soit l'acquisition pour 3,1 millions d’euros.
Non seulement l’histoire de la création de la Maison des Orphelines par le Bureau de Charité de la Ville de Metz en 1821 est en opposition avec ces propositions, mais le sont également tous les échanges liés à la succession de crise entre l’Orphelinat Saint-Joseph et Carrefour de 1976 à 1977.
Aussi, l’association Carrefour refuse ces contraintes supplémentaires et, de plus, conteste le bien-fondé, la légalité et la régularité de la dévolution des biens par l’association Saint-Joseph à Caritas.
La dévolution des biens, préparée de longue date entre l’Orphelinat Saint-Joseph et Caritas, à l'insu de l'association Carrefour et des pouvoirs publics, marque une rupture à la fois morale et légale dans l’histoire de l’œuvre.
A partir d’une chronologie de 1821 à aujourd’hui, le lecteur trouvera ici une synthèse des motifs sur lesquels s’appuie Carrefour. Elle fait apparaître les liens indissociables entre le patrimoine, l’œuvre, et ses continuateurs :
Le Bureau de Charité de la Ville de Metz, Centre Communal d’Action Sociale d’alors,
L’œuvre des Orphelines de Saint-Joseph, reconnue d’utilité publique, le 28 janvier 1868
Les Filles de la Charité de Saint-Vincent-de-Paul jusqu’en 1977
L’Association Carrefour, actuelle continuatrice de l’œuvre